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Comme beaucoup de mes contemporains, jusqu'à l'âge de 21
ans (et depuis l'âge de 13-14 ans), les récits de la naissance de Jésus
étaient devenus pour moi une sorte de légende. J'en faisais de plus en plus des
sujets de moquerie, au moins pour certains de ses aspects. En étudiant la
philosophie au lycée, j'ai été déstabilisé dans mon athéisme en constatant le
nombre de personnes croyantes parmi les penseurs qui nous ont précédés. Mes "recherches
sur le sens de la vie" m'ont conduit, par des voies tortueuses, à
découvrir l'Évangile.
Je peux attester désormais, comme l'a bien formulé Blaise
Pascal : "Sans l'Écriture, qui n'a que Jésus-Christ pour objet, nous ne
connaissons rien et ne voyons qu'obscurité et confusion dans la nature de Dieu
et dans la propre nature" (Pensées,
417-548).
Mais que savons-nous de sa naissance, ou de son
"incarnation" ?
Ce n'est évidemment que par la Bible que nous pouvons le
savoir. Je propose une méditation que j'ai apportée ce dimanche 20 décembre sur
la façon dont l'Evangile selon Jean présente cette venue.
Jésus est le "logos divin", la "parole
vivante et éternelle" de Dieu. Cette "parole" s'est faite homme un jour, à Bethléem.
Elle est venue pour nous révéler Dieu le Père en nous engendrant à la véritable
vie.
"Et le Verbe s’est fait chair et il a campé parmi
nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient du Père comme
Unique-Engendré, plein de grâce et de vérité" (Jn 1.14, Bible de
Jérusalem).
Je vous laisse écouter un commentaire modeste de ce verset.
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